• Version new-look pour les crieurs : deux têtes blondes et une boule à zéro.

    Version new-look pour les crieurs : deux têtes blondes et une boule à zéro.

    Version new-look pour les crieurs : deux têtes blondes et une boule à zéro.Samedi 28 novembre. Après la répétition avec de vrais p’tits Gavroches de 13-14 ans le matin à Mouguerre, Jacques, accompagné de Didier l’accordéoniste, est venu l’après-midi à l’EHPAD faire chanter « les grands ». Enfin, pas que des adultes  car deux Titis ont rejoint la troupe. Sur l’air du « dénicheur », ils s’en donnent à cœur joie grâce au mot « forfanteri(ii)es » avec lequel on peut s’amuser à prolonger le i et le e. Jacques en profite pour rappeler le mot d’ordre de ces répétitions : « ne pas se prendre au sérieux et se faire plaisir ». Au centre de la ronde, le comédien-chanteur est là pour mobiliser et stimuler le groupe des crieurs, chauffer l’ambiance dans le public et donner vie à ces chansons d’antan revisitées en ajoutant les mouvements aux paroles. « C’est un mauvais garçon » confirme le dicton en chassant la pluie avant d’attirer les éclaircies. Parmi les spectateurs, Anne-Marie est de retour, au premier rang, fidèle au poste. Un monsieur à la casquette bleue fait savoir qu’il a un fils accordéoniste – c’est lui le bavard du jour. Mais il n’en oublie pas de chanter, il connaît la musique.

    Entrée en scène de Kristian, chantant la mélodie de « Quand on s’promène au bord de l’eau » : Anne-Marie a du mal à le reconnaître avec la boule à zéro. Le metteur en scène, tout droit sorti de chez sa coiffeuse, rejoint Jacques au centre du cercle des chanteurs-crieurs : « Les filles, faudra vous attacher les cheveux pour ressembler à de vrais Gavroches… sans forcément vous raser la tête comme moi, hein ! ». Des rires fusent parmi les dames de l’auditoire : un nouveau look fait toujours son effet !

    Après les adaptations scapines de « Padam Padam » et « la Java bleue », une pause s’impose. Quand on chante, il fait soif et chaud. Les joues rougissent, les manches se retroussent, les gilets sont enlevés. A la reprise, Kristian donne de la voix pour transporter tout le monde au marché : « Il est bon mon poisson, il est bon ! », « Achetez mes beaux légumes ! Achetez mes beaux fruits ! », « Demandez le journal M’sieurs Dames ! La vraie vie de Scapin ! Demandez le journal ! ». Sur l’air de « la valse à Dédé de Montmartre », la danse se mêle au chant : la vie s’est bel et bien remise en mouvement.

    Mais toutes les bonnes choses ont une fin… Juste avant de partir, le monsieur au béret noir présent il y a quinze jours me dit au revoir. Je lui fais remarquer que je ne l’ai pas vu dans le public aujourd’hui. Comme un élève pris en flagrant délit de fourberie, il me répond avec un sourire un brin gouailleur : « J’étais au fond ! J’étais au fond ! Oui, c’est beaucoup mieux au fond ! ». Ca y est, on l’a trouvé notre « Scapin le fuyant » : il était à l’EHPAD du Séqué ! Pas de répétition sans quelques dissipés.

                                                                                                                        Jackie

                                                                                                                                   et Gisarb

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